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Le partenariat public-privé pour sauver le pari sportif

Makrem Chouchane, PDG de Promosport et Walid Balti, porte-parole de Bountou 1X2 étaient ce jeudi 11 janvier 2018 les invités de Forum sport. 


En 2017, les revenus de Promosport ont connu une chute de 30 millions de dinars. Il s’agit d’un chiffre alarmant et qui explique qu’il faut bouger pour sauver cette société qui joue le rôle de sponsors du sport en Tunisie.  La société passe par des difficultés car le nombre de participants a baissé. En 2015 ils étaient 360 mille participants. Ils ont à peine dépassé les 100 mille en 2017, a fait savoir Makrem Chouchane. 


Le PDG de promosport a reconnu que la société n’a pas réagit rapidement face à l’évolution technologique et face au changement du mode des paris. L’absence a été exploitée par des sociétés étrangères qui ont réussi à attirer les parieurs.


Walid Balti a fait savoir que Bountou 1X2 qu’elle ne fait partie du domaine parallèle. La loi n’a pas évoluée avec l’évolution des paris sportifs en Tunisie. La loi promulguée depuis 1969 a laissé un vide juridique important. Nous ne faisons pas du parallèle. Il s’agit d’une société qui fait aussi la promotion du sport et qui paye ses impôts en total respect de la loi tunisienne. 


Vide juridique


L’activité des paris sportifs n’est pas ordinaire. La loi en Tunisie impose le fait que cette activité doit soutenir le sport en Tunisie et sous la tutelle de l’Etat. Ceci est valable partout dans le monde. Les conditions de cette activité sont presque pareilles. Pour pouvoir exercer cette activité, il faut un décret. Ainsi, l’exclusivité est accordée à Promosport. Notre société a réussi à éliminer la retenue de 25% sur les gains. Mais pour le privé, l’exonération n’est pas de vigueur, a expliqué Makrem Chouchane. 


Pour Walid Balti, la loi reconnaît l’existence de sociétés privées dans le marché. Promosport est incapable de faire des partenariats avec le secteur privé. En plus pour intégrer le pari à côte, Promosport doit changer toute sa structure et les lois qui régissent son travail. 


Notre société paye chaque mois 200 mille dinars d’impôts. Les structures parallèles sont en train d’exercer le blanchiment d’argent avec des montages frauduleux, a  expliqué Walid Balti.


Makrem Chouchane, PDG de Promosport a fait savoir qu’il y a un projet de partenariat avec le privé qui permet d’intégrer le pari à côte.